our une première intervention à  l'Assemblée nationale française d'un président de la Commission européenne, José Manuel Barroso aurait pu rêver meilleures circonstances. Sa venue dans l'hémicycle, mardi 24 janvier, précédera en effet de quelques heures à  peine la réunion des ministres des finances européens, à  Bruxelles, qui, selon toute probabilité, rejetteront la demande française d'abaisser à  5,5 % le taux de TVA imposé dans le secteur de la restauration. La tâche de M. Barroso, qui devait exposer devant les députés français l'état de l'Europe et répondre aux questions d'un orateur par groupe politique, se révèle d'autant plus délicate que, mi-février, le Parlement européen devra se prononcer sur la directive Bolkestein, sur la libéralisation